Rappel du premier message :

Je cite les hérésies dénoncées par Saint Augustin, dans l'ordre où elles sont mentionnées par D'Holbach dans la préface à son ouvrage "Histoire critique de JESUS-Christ". L'auteur étant nettement anticlérical, cette liste est donnée par lui de façon sans doute ironique et polémique. Je me charge cependant de vérifier l'exactitude de sa liste, au fur et à mesure.

Commençons par les Simoniens.

Le simonisme est un courant gnostique et paléochrétien fondé par Simon le Mage ou « Simon le Magicien ».

Les simoniens croyaient que Simon était Dieu ayant pris forme humaine.

La référence la plus ancienne sur le personnage se trouve dans le chapitre VIII des Actes des Apôtres. Elle décrit les pratiques magiques de Simon dans la ville de Sébaste, en Samarie. Converti au christianisme par l'apôtre Philippe, il se fit un temps missionnaire, mais pécha ensuite en essayant d'acheter aux apôtres la puissance de l'Esprit saint (cf. simonie).

Par extension, la simonie est "la vente de choses considérées comme saintes ou spirituelles (sacrements, dignités ecclésiastiques, reliques...)".

Petite remarque : si vous allez à Lourdes, vous verrez que le péché de simonie est assez courant !  

(NB : entre les 88 hérésies que je répertorierai (y'a du boulot !), vous pouvez évidemment réagir...)

Les Valentiniens :

"Ancienne secte de gnostiques, née au commencement du second siècle, et reconnaissant pour chef Valentin, qui n’admettait ni la génération éternelle du Verbe, ni son incarnation, ni la divinité de JESUS-Christ, ni la rédemption du genre humain, dans le sens propre, et qui professait la doctrine de l’émanation et la croyance aux éons".

Pour l'émanation et les éons, voir ci-dessous !

Emanation : "Chose, réalité, qui procède d'une autre chose, réalité (le Fils est l'émanation du Père)"
Eon : "Chez les gnostiques, ensemble des puissances éternelles émanées de l'être par lesquelles il peut exercer son action sur le monde".

...Tout ça reste quand même un peu obscur !

Enfin, j'en conclus en tout cas que pour l'Eglise Catho, le St Esprit est l'émanation du Père et du Fils (Patre Filioque)...  

Les Sécundiens :

"Il s'agit d'une secte de Valentiniens. Selon Saint Augustin les Séduciens (ou Sécundiens) se confondraient avec les Valentiniens s’ils n’ajoutaient pas à leurs erreurs l’abomination de leurs mœurs".

...C'est abominable ! Mais dans ce cas, quelle est exactement la différence entre Sécundiens et Valentiniens ??

Les Ptolémaïtes :

"Sectateur de Ptolémée, l’un des chefs des gnostiques. Dans la loi de Moïse, il distinguait des choses de trois espèces, les unes venant de Dieu, les autres de Moïse, les autres de pures traditions des anciens docteurs".

...une sorte de trinité profane, en quelque sorte...

"Les Marcites étaient ainsi nommés de Marc, qui conférait aux femmes le sacerdoce et le pouvoir d’administrer les sacrements.

Marc était disciple de Valentin et, comme lui, reconnaissait l’existence des Eons. Selon Irénée, Marc semble fonder sa doctrine en partie sur la cabale qui suppose des vertus attachées aux mots. La doctrine de Marc semblait fondée sur cette théologie arithmétique dont on était fort entêté dans ce second et troisième siècle."

...des féministes avant la lettre ! S'ils avaient pu percer, il y aurait des femmes prêtres catholiques !

Michel Blanc a écrit:

Emanation : "Chose, réalité, qui procède d'une autre chose, réalité (le Fils est l'émanation du Père)"
Eon : "Chez les gnostiques, ensemble des puissances éternelles émanées de l'être par lesquelles il peut exercer son action sur le monde".

...Tout ça reste quand même un peu obscur !

Enfin, j'en conclus en tout cas que pour l'Eglise Catho, le St Esprit est l'émanation du Père et du Fils (Patre Filioque)...  

Chacun se fera son opinion avec ce qui suit,

Citation :

Le Saint-Esprit, ou Esprit saint, est dans plusieurs religions un aspect ou un agent de Dieu qui communique avec les humains ou agit sur eux.

Dans le judaïsme, la Ruah, ou « Souffle » de Dieu, intervient dès le premier chapitre de la Genèse, lors de la création du monde. La Ruah continue à se manifester dans l'ensemble de la Bible hébraïque.

Dans le Nouveau Testament, écrit en grec koiné, le mot utilisé est pneuma qui signifie également « souffle de Dieu » qui correspond à l’hébreu Ruah ; mais on trouve aussi, selon le contexte, le mot Paraclet. Pour le christianisme, le souffle divin, ou Saint-Esprit (Spiritus sanctus en latin), est l'une des trois personnes de la Trinité, ainsi que le Symbole de Nicée-Constantinople l'a formulé au ive siècle. Il est fêté lors de la Pentecôte.

L'Esprit saint apparaît également dans les écrits pré-islamiques et dans le Coran (en arabe : Ruh).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Esprit

Nous en sommes à la 15e hérésie :

"Dans l'histoire religieuse chrétienne gnostique, le Colarbasiens étaient une secte supposée du IIe siècle, réputée hérétique, ainsi appelée par leur chef Colarbasus, un disciple de Valentinius. On a dit que Colarbasus, avec Marcus, un autre disciple de Valentinius, maintenait toute la plénitude et la perfection de la vérité et de la religion, contenue dans l'alphabet grec; et que c'est pour cette raison que JESUS a été appelé le Alpha et Omega. (https://fr.freedomyome-wiki.com/979055-colarbasians-MTOUHF)".

Encore une secte gnostique, donc. A noter le lien intéressant avec l'alphabet grec ! Ce qui a peut-être justifié le caractère hérétique du colorbasisme...

Pour ceux qui ont étudié un peu de grec, je pose la question : si JESUS est vraiment l'Alpha et l'Omega, quelle est la lettre de Dieu ? Le Delta (initiale de Dieu) ? Le Dzêta ? (initiale de Zeus) ? Le Mu (lettre centrale de cet alphabet de 24 lettres) ?
A creuser...

Michel Blanc a écrit:

"Les Marcites étaient ainsi nommés de Marc, qui conférait aux femmes le sacerdoce et le pouvoir d’administrer les sacrements.

Marc était disciple de Valentin et, comme lui, reconnaissait l’existence des Eons. Selon Irénée, Marc semble fonder sa doctrine en partie sur la cabale qui suppose des vertus attachées aux mots. La doctrine de Marc semblait fondée sur cette théologie arithmétique dont on était fort entêté dans ce second et troisième siècle."

...des féministes avant la lettre ! S'ils avaient pu percer, il y aurait des femmes prêtres catholiques !  

Ouf ! nous y avons échappé !
Mais bon, elles deviennent de plus en plus prêtresses en politique , "cheffes" en tout une chance pour les hommes libres d'aller se "bronzer " sur les plages !

... Il est clair en tout cas que s'il y avait des femmes prêtres (des "prêtresses" ? des "prêtrettes" ? Ou simplement des "prêtres" ?), il ne serait pas question de les draguer ! Quoique... qu'en est-il des pasteures mariées ?... Comment ont-elles rencontré leur mari ?

Les Héracléonites :

"Héracléon est un homme du iie siècle, considéré comme hérétique pour avoir adopté le système de Valentin.

Il y apporta en réalité quelques changements, et travailla en particulier à ajuster la doctrine de l'Évangile à ce système. Il fit de nombreux commentaires sur les Évangiles de Saint Jean et de Saint Luc en faisant des explications allégoriques à destination des chrétiens pour qu'ils adoptent la doctrine de Valentin.

Il forma la secte des Héracléonites, qui soutenaient que Saint Jean était véritablement la voix qui avait annoncé le Sauveur, mais que les prophéties n’étaient que des sons en l’air qui ne signifiaient rien.

Ils se croyaient supérieurs aux apôtres dans la connaissance de la religion ; et sur ce fondement, ils avançaient d’étranges paradoxes, sous prétexte d’expliquer l’Écriture d’une manière sublime et relevée. Ils aimaient les interprétations mystiques, au point qu’Origène, qui était lui-même mystique, reprochât à Héracléon d'abuser de ces sortes d’explications".

Un peu snobs, ces Héracléonites, vous ne trouvez pas ?

"« Ophites » ou « Ophiens » (du grec ὄφιανοι > ὄφις, serpent) sont les noms sous lesquels sont désignés par les hérésiologues chrétiens depuis Origène certains mouvements gnostiques chrétiens dont les croyances sont attachées aux récits de la création et de l'Éden évoqués dans le livre de la Genèse, au rôle démoniaque conféré au Démiurge mais aussi caractérisés par le rôle particulier et positif conféré au serpent de la Genèse, en tant qu'instrument involontaire de Révélation".

...Voilà des "serpentophiles" apparemment !

"Les Caïnites sont un mouvement gnostique et antinomiste paléochrétien décrit par différents hérésiologues à la suite d'Irénée de Lyon qui, à la fin du IIe siècle, mentionne - sans le nommer - un groupe qu'il associe à l'Évangile de Judas et qui tient le personnage biblique de Caïn en haute estime du fait de son opposition au dieu de l'Ancien Testament.

L'existence d'un tel groupe, du moins sous une telle dénomination, est remis en question par l'exégèse du début du XXIe siècle".

Caïn, qu'as-tu fait de ton frère ? Mais toi, Irénée, n'as-tu point rêvé en imaginant cette secte ???

Les Séthiens, principale secte gnostique. Donnons la parole à Augustin lui-même :

"Les Séthiens étaient ainsi appelés du fils d'Adam qui portait le nom de Seth : ils l'honoraient, mais à leur culte se joignaient des fables et des erreurs, fruits de leur vanité. A les entendre, le patriarche Seth fut engendré par une mère céleste, qui, disaient-ils, avait eu un commerce avec un père également céleste, et ainsi se forma une nouvelle race divine, celle des enfants de Dieu. Du reste, nul ne saurait dire les rêveries qu'ils ont imaginées par rapport aux principautés et aux puissances. Quelques auteurs disent qu'à leurs yeux, Sem, fils de Noé, était le Christ."

NB : Seth serait un ancêtre de Noé, donc de Sem.

« Les Archonticiens étaient une secte gnostique créée par Pierre l’Ermite. Appartenant au mouvement des Valentiniens, ils attribuaient la création du Monde non à Dieu, mais à diverses puissances ou principautés subordonnées à Dieu, les archontes (du grec άρχοντες, mot désignant la hiérarchie des Anges). Niant la résurrection des corps, ils rejetaient le baptême et les saints mystères, qu’ils disaient être l’œuvre d’une principauté inférieure, Sabaoth. Pour eux, la femme était l’ouvrage de Satan. »

Secte particulièrement antipathique, si je puis me permettre une remarque personnelle. Allez, tous au bûcher !

Continuons notre liste.

"Les Cerdoniens : Cerdon, leur maître, enseignait l'existence de deux principes, opposés l'un à l'autre: dans le Dieu de la Loi et des Prophètes il ne reconnaissait ni le Père du Christ, ni le Dieu bon; mais il lui attribuait la justice: pour le Père du Christ, c'était le Dieu bon. A ses yeux, le Christ lui-même ne s'était pas réellement revêtu de l'humanité, n'était pas né d'une femme, n'avait pas véritablement enduré la souffrance et la mort: dans sa passion, tout ne fut qu'apparence. Quelques-uns ont cru remarquer, que, par ses deux principes, Cerdon entendait deux dieux, l'un bon et l'autre mauvais. Pour la résurrection des morts et l'autorité de l'Ancien Testament, il les rejetait".

Ce sont les inspirateurs du Marcionisme (voir secte suivante).

Le marcionisme, donc, "est un courant de pensée théologique dans l'Église primitive, et une croyance dualiste issue du gnosticisme suivant laquelle l’évangile du Christ est un évangile de pur Amour, ce qui n'est pas le cas de la Loi ancienne de Moïse et du peuple d’Israël. En conséquence, l’Ancien Testament est rejeté. Le Dieu créateur présent dans l’Ancien Testament n’a rien à voir avec le Dieu d’amour du Nouveau Testament. Croyance professée et propagée à Rome par Marcion de Sinope au IIe siècle de l’ère chrétienne, elle fut déclarée hérétique par l’Église en 144, et Marcion fut excommunié".

Les Apellites : "Sectaires qui attribuait à JESUS-Christ un corps aérien, méprisait la loi et les prophètes, et niait la résurrection. Hérétiques qui parurent dans le second siècle, et qui tirent ce nom d’Appelles, leur chef, disciple de Marcion. Ils soutenaient que JESUS-Christ n’avait pas eu seulement l’apparence d’un corps, comme disait Marcion, ni une véritable chair : mais qu’en descendant du Ciel, il s’était fait un corps céleste et aérien, et que dans son Ascension ce corps s’était résolu en l’air, en sorte que l’esprit seul de J. C. était retourné au Ciel. Ils niaient encore la Résurrection et professaient la même doctrine que les Marcionites".

Ce n'est pas sans rappeler une hérésie plus "récente" : le catharisme, si je ne me trompe.

Après avoir fini cette liste des 1ers siècles après JC, je passerai aux hérésies médiévales...

Les Sévériens : disciples de Sévère.

"Sévère fut patriarche d'Antioche de 512 à 518. Il voyait dans le bien et le mal la lutte entre deux principes opposés subordonnés à un Être suprême qui résidait au plus haut des cieux. Partant du principe que bien et mal existent partout, il conclut qu’une sorte de contrat avait été passé entre les bons et mauvais principes afin d’être à égalité. L’homme tenait de la raison ses plaisirs tranquilles et purs, mais il tenait de sa sensibilité le principe de toutes ses passions, causes de ses malheurs.

De cette constatation il tira l’idée que la raison était l’œuvre des puissances bénéfiques, et la passion le travail des forces maléfiques. Sévère poussa son raisonnement jusqu'à détecter dans un grand nombre de créations matérielles des outils destinés à provoquer raison ou passion selon le cas. Le vin et les femmes en excitant la passion sont des agents maléfiques, l’eau par son effet apaisant est bénéfique".

Sévère doctrine... Antialcoolique, passe encore... Mais misogyne en plus ! Très peu pour moi !

N'empêche qu'apparemment Sévère ne s'adressait qu'aux mâles, les femmes étant exclues d'office de sa communauté. Avaient-elles seulement une âme ??

Tu diras que c'était dans l'air du temps... Bien que JESUS fut l'un des premiers et des plus éminents féministes !

Michel Blanc a écrit:

N'empêche qu'apparemment Sévère ne s'adressait qu'aux mâles, les femmes étant exclues d'office de sa communauté. Avaient-elles seulement une âme ??

Tu diras que c'était dans l'air du temps... Bien que JESUS fut l'un des premiers et des plus éminents féministes !

Purée...

Quel "macho" ce Sévère"...

Autre trait de ce Sévère : il avait absolument renoncé à prendre des bains... il ne devait pas sentir la rose ! Pourtant, il paraît qu'il eut l'appui de l'Impératrice Théodora lorsqu'il fut accusé d'hérésie...

RAMOSI a écrit:

Michel Blanc a écrit:

Autre trait de ce Sévère : il avait absolument renoncé à prendre des bains... il ne devait pas sentir la rose ! Pourtant, il paraît qu'il eut l'appui de l'Impératrice Théodora lorsqu'il fut accusé d'hérésie...

Sans doute le syndrome de Stockholm ou quelque chose d'assimilé...

J'ai relu sur ce syndrome : la prise d'otage de 1973. C'est hallucinant ! Les otages et les ravisseurs qui se serrent la main à la fin... Et le summum : Clark Olofsson, l'un des deux "gangsters", et Kristin Enmark, l'une des "victimes", qui ont après une relation amoureuse...

Je ne suis pas sûr que le cas de Sévère et de Théodora soit allé jusque là !...

Bon... Un pneu de sérieux SVP...

Passons aux Tatianites (ou Encratites).

"Les Tatianites, ainsi appelés de Tatien, leur maître, portent aussi le nom d'Encratites: à les entendre, les noces sont blâmables; ils mettent le mariage au nombre des fornications et des autres excès de la corruption, et aucune personne mariée, homme ou femme, ne peut faire partie de leur secte" (Saint Augustin).

Là, il s'agit certainement d'un autre type de problème chez ce Tatien... Impuissance ? Timidité maladive ?

NB : j'ai opté pour la terminaison en "-ites" plutôt qu'en "-istes", par analogie avec la façon dont les sectes sont nommées la plupart du temps. L'orthographe "Tatianistes" qu'on trouve sur Internet résulte probablement d'une faute de frappe qui s'est répercutée à cause du syndrome du "copié-collé"... (encore un syndrome découvert récemment !)

Les Cataphrygiens :

"Nom donné aux hérétiques du IIe siècle de l’ère chrétienne qui, rejetant les anciens prophètes, disaient que l’Esprit Saint avait été donné non aux apôtres mais à eux".

Pour qui se prenaient-ils, ceux-là ?  

"Les Pépuziens ou Quintilliens, ainsi nommés d'un endroit qu'Epiphane dit avoir été autrefois une ville, maintenant déserte; ils la regardent comme chose en quelque sorte divine, et lui donnent conséquemment le nom de Jérusalem; chez eux, les femmes jouissent d'une telle autorité, que par honneur on les élève au sacerdoce, parce qu'au dire de Quintilla et de Priscilla, le Christ leur était apparu, dans la ville de Pépuze, sous les traits d'une femme".

Voici encore une secte, par contre, qui a toute ma sympathie : juste des doux dingues, inoffensifs...

Et en fin de compte, s'ils avaient raison ? Hein ? Examinez attentivement cette image :

Autre cas litigieux :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conchita_Wurst

...Mais là, il s'agit d'une démarche consciente et volontaire. D'ailleurs, ça ne l'a pas empêché de gagner l'Eurovision !
(Notez que si JESUS revenait actuellement parmi nous - en chair et en os -, il aurait sans doute un succès assez phénoménal, ne fût-ce que dans les shows télévisés à l'américaine !).


(Voir aussi le succès de Sister Act; mais là il s'agit effectivement d'une femme, en l'occurence Woopy Goldberg).

"Les Artotyrites, parfois Artotirites sont un groupe de chrétiens, peut-être liés aux montanistes, apparu au IIe siècle ap. J.-C. en Galatie. Ils admettaient les femmes à la prêtrise et leur permettaient de parler dans leurs assemblées. Dans le sacrement de l'eucharistie, ils se servaient de pain et de fromage, ou de pain cuit avec du fromage (d'où leur nom), en arguant que les premiers hommes offraient à Dieu en offrande en plus des fruits de la terre, les produits de leurs troupeaux. Ils sont cités par saint Jérôme, par saint Augustin et par saint Épiphane dans son Panarion ; tous trois les considèrent comme hérétiques".

Encore une secte féministe ! Comme quoi... Le Vatican ferait bien de revoir ses opinions...

NB : explication de l'étymologie du nom "Artotyrites" :
le pain au froment se dit "artos" en grec;
le fromage se dit "tyris".

C'est aussi simple que ça !

"Les Tessarescédécatites s'appellent ainsi, parce qu'ils ne célèbrent la fête de Pâques que le quatorzième jour de la lune, quel que soit d'ailleurs le jour de son échéance; et, si c'est un dimanche, ils n'en veillent et n'en jeûnent pas moins ce jour-là".

Bon, à part qu'ils semblent obsédés par le nombre 14, cette secte-ci paraît assez anodine.

Finalement, c'était peut-être juste plus pratique pour envoyer les invitations...  

"Les Alogiens, sectaires du deuxième siècle de notre ère, niaient que JESUS-Christ fût le Λόγος, le Verbe, et rejetaient, par conséquent, l’Évangile de saint Jean et l’Apocalypse, comme faussement attribués à cet apôtre".

Je rappelle que "Le Logos est une notion empruntée à la philosophie hellénistique qui signifie « parole », au sens premier, mais aussi « raison, intelligence », et qu'on traduit par le terme Verbe ou Parole dans les textes anciens. Le titre « Logos » est donné à JESUS par saint Jean dans le Prologue de son Évangile (Jn 1:1-18). De là s'est développée la théologie chrétienne du « Verbe de Dieu » : le Logos s'est fait chair en la personne de JESUS-Christ".

...pensaient-ils vraiment que JESUS ne représentait pas la Parole divine ??? Ils n'avaient probablement pas bien appris ce qu'il a dit au cours de son ministère...

"Les Adamites (ou Adamiens) étaient un mouvement religieux intermittent inspiré par la nostalgie de l'Éden. Bien que connu dès le IIe siècle, le mouvement atteint une relative apogée entre le XIIIe et le XVe siècles. Le fond de leur proposition était que « l'homme doit être aussi heureux ici-bas qu'il sera un jour dans le ciel » (Tommaso Campanella, La Cité du Soleil, 1568).

Pour Jean-Luc Bouland, c'est le premier mouvement nudiste organisé connu, revendiquant le retour au paradis d'Adam et Ève, étant végétariens et possédant une organisation anarchiste, comme le couple originel et l'humanité jusqu'au Déluge, selon la théorie biblique".

Voilà une secte à laquelle j'aurais volontiers adhéré ! Le Naturisme avant la lettre...